Mbound

Pas besoin d'être punie ou d'être bondagée pour attendre au coin de la pièce, face au mur blanc de sa soumission, totalement nue, à genoux et les mains derrière la tête
Toute soumise, tôt ou tard, se retrouvera dans cette position
C'est là qu'elle méditera sur sa situation,  longuement, patiemment, humblement. C'est là qu'elle réfléchira sur sa condition, son impuissance, sa dépendance, sa soumission.
Elle n'aura devant ses yeux que ce mur blanc  symbole de son abandon, de sa vacuité et de sa capitulation face à son maître.
Alors que celui ci pourra vaquer comme il l'entend à ses occupations, celle ci sera réduite à n'avoir de champ de vision que le reflet de son insignifiance
Lentement mais surement, elle pourra s'imprégner de sa condition de soumise et songera à l'étendue du pouvoir de son maître

La soumise l'est par nature, cela est entendu. Il ne suffit de l'être par nature, si on veut vivre sa soumission, cela passe par un engagement et celui ci réclame des actes et des faits. Et c'est sur ces actes et ces faits que la soumise sera jugée.
C'est pour cela qu'il faut prendre son temps. Ne pas en faire de trop, surtout pas. Mieux vaut être totalement soumise pendant deux minutes que  mal vivre sa soumission si celle ci dure trop longtemps. Et la soumission est une succession d'étapes qu'il ne faut pas bruler. Chaque étape doit être appréciée, dégustée, où l'on pourra découvrir toute la profondeur de cet engagement
Quand on entre en soumission, c'est pour la vivre pleinement et profiter d'une vie remplie d'un sens, d'un sens profond, une sorte de sens de la vie 

Certaines femmes s'en défient. D'autres se rebellent. Mais depuis la nuit des temps tout ce passe sous un même schéma. Ont-elles un karma particulier. Sont-elles fautives? Sont-elles condamnées à servir l'homme, à servir de faire valoir?
A croire même qu'elles aiment çà. Tant et tant d'années, que dis je, de siècles ne s'effacent pas comme çà. Au fond de leur inconscience, au fond du trou, il y aura toujours moyen de trouver l'accroche pour que les femmes dévouent à la vie et qui fait qu'elles peuvent, qu'elles savent se dévouer corps et âme. Ceci n'est qu'une histoire de savoir faire
Même pour les plus rebelles, l'homme saura toujours trouver le seul petit manque qu'il leur fait tellement défaut. La majuscule. Et qui fait le principe de l'Etre "femme". Un dévouement absolu, voir une dévotion divine au dieu phallus. Les femmes n'aiment pas Dieu, elles sont Dieu
Soyons donc des Dieux
Et pour arriver au sommet d'une féminité souveraine, la chute doit est vertigineuse et incontrôlée

Comme les femmes Myanmar et les hommes dans certaines tribus, les femmes ont à passer des rites initiatiques pour devenir femme ou homme.
La soumission est faite de petits rites initiatiques pour éveiller les fondamentaux humains. Ceci allant bien au delà d'une compréhension intellectuelle mais allant vers des racines ancestrales et animales, des pulsions viscérales.
Qui a vu une vidéo des ces femmes Myanmar ne peut que trembler de peur mais ne peut être aussi qu'être complètement envouté.
Le cobra s'érige, se redresse, bande son corps pour à tout moment être capable d'attaquer, de cracher son venin.

Et la femme ne peut que se sauver à toutes jambes ou embrasser ce monstre de pouvoir, sorte de virilité fatale.
La soumission, c'est embrasser le cobra, comme un défi à l'autre.

Quand on parle de soumission mais aussi de bondage, le premier mot qui vient est rigueur.
La raideur du lien est le symbole de la rigueur qui doit être le maitre mot de la relation D/S
La rigueur s'applique bien évidemment à la soumise. A partir de son engagement, elle doit s'attendre à subir un dressage sévère. Cela s'appliquant dans tous sens du terme. Rigueur des pratiques journalières mais aussi rigueur de son comportement
Ceci s'applique aussi au maitre qui ne doit rien laisser au hasard, qui doit prendre en charge tous les aspects de sa soumise, et d'entretenir le joyau qu'il a en charge
La soumission est une école de rigueur