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Devinez qui est la soumise et la femme libre. Bien sur, facile à deviner mais bien sur, là n'est pas la question.

La question est la place de la soumise devant la femme, les femmes, la féminité et sa féminité.

C'est surtout se faire face à soi même par l'intermédiaire de l'autre. c'est regarder en face ses réactions, ses sentiments intimes, c'est ne pas se cacher derrière une apparence sociale.

C'est explorer ce qui se cache derrière sa propre image, ce que se cache derrière l'image de la femme que l'on veut bien montrer dans la société, image que l'on voit dans tout les médias d'une femme maîtresse de sa vie, faisant tout et tout bien.

C'est surtout se mettre à nu, devant l'autre, pour affronter ce que l'on cache dans la vie de tout les jours, mais qui est forcément là, en soi, en son sein, et qui ne peut que s'exprimer, qui doit s'exprimer pour que tu puisses devenir une femme pleine et entière et que tu puisses t'accomplir en tant que femme pleine et entière.

Oui,  ta sexualité est impérieuse et permanente. Oui, tu as besoin d'être posséder, fouiller, investie pour mieux comprendre et surtout maîtriser, un peu,  tes sentiments profonds.

Le masque de fer a déjà eu ses adeptes.

C’est encore maintenant, un des grands mystères de notre histoire.

Toutes les vraisemblances et les invraisemblances ont été soulevées, Toutes les hypothèses, toutes les conjectures et les théories ont été imaginées. On a même parlé du frère du roi. 

Si ce n’est toi, ce sera donc ton frère.

Mais est se une surprise ? Que se cache derrière ce masque ? Qui se cache derrière ce masque ?

Le port du masque est évidemment source de toutes les curiosités, toutes les énigmes et de toutes les appétences.

Soumise, derrière ton masque se cache toute la fantasmagorie de tes désirs, derrière ton masque se réfugie la magie de tes pulsions, de tout tes fantasmes refoulés.

Si ce n’est toi, ce sera donc ta sœur. Ta sœur de cœur, ta sœur d’impudeur et ta sœur de décadence.

Soumise, cache toi derrière ce masque et savoure ton indécence, libère tes liens à l’abri du regard frondeur de ton maitre.

Certaines femmes souhaitent et envisagent de se raser les cheveux.  Pour de multiples raisons.

Le crâne chauve est la marque visible d’une affirmation de rupture, de révolte et de profond désir d’exister puisqu’elle ose être elle-même et se montrer dans sa différence.

La métamorphose est radicale, visible et ostensible. Mais le geste n’est violent qu’en regard de sa portée symbolique, car la transformation sera éphémère et réversible.

Se raser la tête est un acte de transgression qui convient parfaitement à un acte BDSM

Voici donc un bel exemple de ce qu’une soumise confirmée pourra offrir à son maitre.

Ce sera un sacrifice, une preuve importante et convaincante de l’engagement qu’elle pourra fournir à son maitre.

De plus, la queue de cheval rehaussera la beauté de ce crane rasé et aura le grand avantage pour son maitre de pouvoir la tenir fermement et faciliter sa manipulation pour de multiples usages.

Il aura aussi l’avantage de se démarquer des femmes qui se rasent la tête simplement par soucis d’esthétisme et accentuera la motivation nécessaire à toute soumise.

Ce fameux sigle dans le milieu BDSM veut dire : total exchange of power

Je préfère dire moi : Total exchange of Pleasures.

A mon sens, le pouvoir n’est qu’illusion et le BDSM est réellement et avant tout un échange de plaisir.

La sphère intime n’a cure du pouvoir. Elle est à la recherche de plaisir.

Ne mettons pas des mots savants pour cacher notre vraie nature.

On ne cachera pas la réalité crue de nos instincts.

Il n’y a aucune honte à avoir du plaisir dans la douleur et l’humiliation, dans nos décadences. On peut même y trouver de la fierté.

Il n’y a aucune honte à trouver du plaisir. Il n’y a aucune honte à trouver du plaisir quand on se fait du bien, quand on fait du bien à l’autre. Mais il n’y a aucune honte aussi à trouver du plaisir à se faire du mal ou à faire du mal à l’autre.

Notre recherche de plaisir est hadal (Je viens de découvrir ce mot, je le mets donc, çà fait riche !!!) et la fin justifie les moyens.

Sans plaisir, rien n’est viable. Vive le plaisir, vivre son plaisir.

La soumission est un bon révélateur de la relation amoureuse et de ses enjeux

La force du rapport amoureux est communément évaluée par les actes que l’on serait prêt à faire pour son amour

Quand on aime quelqu’un, la question se pose très vite jusqu’où on est prêt à aller ou à s’investir pour l’autre

Et plus on est prêt à aller loin dans la relation avec l’autre, plus cela nous rassure sur la force de notre amour. C’est exactement ce que la soumission nous démontre

Je ne dis pas que l’amour n’est que çà mais c’est une question qui se pose. L’amour est nourri  par les actes que l’on fait pour l’autre et le sacrifice peut faire parti de ces actes

S’il me demandait de faire un sacrifice, est ce que je le ferais ?

Même s’il ne me le demande pas, et même si ce n’est pas un maitre, la question se pose quand même. Je dirais même surtout s’il ne me le demande pas. La question se pose face à son propre questionnement

La question se pose de temps en temps en certaines occasions et toujours à soi-même, que l’on soit soumise ou qu’on ne le soit pas. Si mon amour était en danger, est ce que je pourrais faire tel ou tel sacrifice ? Sans même parler de sacrifice, la question de son engagement est toujours une question primordiale.

Et la question qui vient tout de suite après est est-ce je subirais ce sacrifice avec joie ou sans joie, est ce que je subirais ce sacrifice, je le vivrais comme une épreuve non désirée ou comme une preuve de mon amour

De toute façon, Même si l’épreuve est difficile, la surmonter est fondamentalement valorisant.

La soumission est une bonne réponse aux questions que nous tous pouvons nous poser car elle pose des réponses difficiles mais rassurante sur ses propres capacités

La soumission répond à ces questions en dehors du rapport que l’on peut avoir aux hommes, aux questions qui naissent spontanément en vous

Votre soumission est un jeu de sacrifice, à la fois en se confrontant à la difficulté de son engagement et à la joie d’y avoir surmonté