bondage et soumission

 

Face à face, comme devant un miroir

Sans possibilité de faire le moindre geste, Sans pouvoir parler, sans pouvoir bouger, sans pouvoir même se plaindre. Totalement, ligotée, immobilisée. Tu ne pourras voir en elle que ton  égale, ta  compagne d’infortune

Tu seras aux première loges pour voir la force de son impuissance, les progrès de son impatience, le dérisoire de ses efforts,  le redoublement de son inconfort

Tu pourras voir ses moments d’abattement et d’angoisse, ses révoltes inutiles et le ridicule de sa situation

Tu pourras voir tout çà en sachant que ce ne sera que le reflet de ta propre image, le reflet de ta propre captivité et de ta propre solitude

En sachant qu’elle aussi te voit. En supposant, vu que vous ne pouvez vous parler, qu’elle aussi peut avoir les mêmes réflexions sur toi mais en étant certaine qu’elle ne te sera d’aucune aide, d’aucune utilité dans ta future et tant espérée libération

Vous ne pouvez que partager le dénuement et les lamentations, unies dans vos incapacités et votre double isolement