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La séduction d’une femme par un homme est souvent considérée comme une victoire, au sens guerrier du terme.

On peut effectivement dire que c’est une victoire. Une grande victoire. Une belle victoire. Mais comment les femmes considèrent elles cela ? Comme une défaite ? Une humiliation ?

Les hommes pourraient le croire, voudraient bien le croire.

Mais le contraire d’une force n’est pas une faiblesse. C’est une autre force. Une action engendre une réaction, qui n’est autre qu’une force aussi forte que la précédente s’il y a équilibre et qui de toute façon s’y oppose.

C’est pour cela que la  séduction d’une femme par un homme est aussi une victoire pour les femmes. D’où la réaction habituelle des femmes, « il m’a choisi »

Ce qui peut paraitre paradoxal mais qui fait intégrante de notre dualité habituelle

Si c’est l’homme qui généralement prend les initiatives, c’est bien sous l’aval des femmes. Cela ne peut en être autrement. Ce sont deux forces qui s’affrontent pour trouver un point d’équilibre, pour trouver le lieu de leurs plaisirs communs entre venus et mars.

Mais ce ne sont pas deux mêmes forces. Deux mêmes forces vont dans le même sens. Les hommes et les femmes sont deux forces contraires, qui s’affrontent, qui s’opposent.

On est loin de l’amour avec un grand A. L’amour est fait de sang et de sueur où seule la défaite serait dans l’extinction de cette relation. Cette défaite qui ressurgirait dans les deux camps

C’est pour çà qu’une femme n’est pas un homme en mieux. Ni l’inverse évidemment.

C’est cette guerre qui nous fait vivre, qui nous fait avancer. Mais pour que cette guerre soit saine et salutaire, il faut que les assaillants ne se cachent pas derrière des poncifs et des généralités.

Il nous faut des assaillant(e)s vivants, vivaces et résistants, dignes de nos querelles intestines

Pas des femmes telles qu’elles voudraient être, ou telles qu’elles ne voudraient pas qu’on veuille ce qu’elles ne veulent pas être, ou tout cheminement intellectuel totalement alambiqué.

Non, tout simplement une femme telles qu’elles sont. Dans toute leur sincérité. En leur sein, dans le tréfonds de leur âme, comme des êtres humains à part entière. Avec leur passé et surtout avec leur avenir encore à imaginer et à embellir.

Ce ne sont pas nos ressemblances qui nous rapprochent, mais nos divergences.

On ne saura jamais ce que sera une femme, ou ce qu’à été une femme. En dominant les femmes, c’est peut-être tout simplement essayer de dominer la part de féminité bien vivante  et bien présente qui sommeille en tout homme, avec le cochon, bien sur.

Dominer sa soumise, c’est essayer de vaincre la part de féminité qui est en nous