soumission et domination

Quand on parle de soumission mais aussi de bondage, le premier mot qui vient est rigueur.
La raideur du lien est le symbole de la rigueur qui doit être le maitre mot de la relation D/S
La rigueur s'applique bien évidemment à la soumise. A partir de son engagement, elle doit s'attendre à subir un dressage sévère. Cela s'appliquant dans tous sens du terme. Rigueur des pratiques journalières mais aussi rigueur de son comportement
Ceci s'applique aussi au maitre qui ne doit rien laisser au hasard, qui doit prendre en charge tous les aspects de sa soumise, et d'entretenir le joyau qu'il a en charge
La soumission est une école de rigueur

Une femme ne sera et ne saurait être soumise réellement 24/7. Elle aura des moments de pause ou elle pourra reprendre son statut naturel.
Elle ne sera soumise que durant un laps de temps et ce laps de temps est précisément définit entre un password et un safeword.
Car ce qui est finalement intéressant chez une soumise est son potentiel de soumission. Cela n'est pas tant intéressant qu'elle le fasse que le fait de savoir qu'elle puisse la faire. Après cela devient de la routine.
D'où l'importance de ces deux mot. Password et safeword. Les deux protagonistes, selon leur accord, se décideront des ces deux mots clefs pour créer des instants de soumission réelle qu'aura alimenté un potentiel de soumission ou en utilisant un mot à la mode: soumission virtuelle
De toute façon, pour que la soumise goute pleinement sa soumission, il faut lui laisser du temps où elle pourra exprimer sa nature de femme et gouter à la pleine liberté qui sied aux femmes par droit et pleinement et durement acquis
Mais elle saura qu'elle a au dessus de la tête un couperet, un password qui la fera basculer dans le monde qu'elle aura elle même choisit, sa propre soumission
En règles général, ce sera le maitre qui aura la décision du password, et la soumise qui aura la décision du safeword sauf accord de part et d'autre de leur relation
Entre le password, et le safeword, seul l'univers de la soumission s'exercera. Là, et pas ailleurs.

Le bondage, c'est la croix qu'on porte. Une croix esthétique, visible ou invisible selon le degré de sa soumission. Le bondage, c'est porter la misère du monde, c'est porter et montrer sa misérable existence face à l'immensité de ses pulsions et de ses besoins vitaux. De son envie viscérale de vie.
Le bondage, c'est avouer qu'on est petit face à l'humanité, c'est se montrer humble face à sa propre existence et c'est montrer qu'on ne vit que par le regard de l'autre
Le bondage est incommensurable, et c'est confronter sa peau à la rigueur d'une existence constamment troublée par une autorité qui nous dépasse.
Le bondage, c'est mettre en réalité les profondeurs de la destinée.
Qui peut porter au mieux le bondage qu'une femme, créatrice de vie. Si forte et si fragile à la fois
 

De la main à la laisse, de la laisse au collier, du collier au cou, tout s'enchaine, tout se tient. Un lien fort, matériel, on ne peut plus concret.
Non seulement la réalité de ce lien ne peut pas être réfuté, mais le regard renforce ce lien, Il le légitimise, le consolide.
Le maitre a tout le loisir d'admirer une femme rendue femelle, lui offrant tous les plaisirs visuels, toutes les promesses qu'un homme peut espérer, Il tient une femelle, la femelle qui est dans cette femme. Par son regard, déjà il la maitrise
Par cette laisse, il concrétise le fait que c'est lui qui la maitrise, lui et pas un autre. C'est lui qui va commander et exiger, Lui et pas un autre, C'est lui qui va assujettir cette soumise, lui et pas un autre
C'est elle qui porte le collier. Le collier de soumise. Avec ou sans laisse. Mais c'est dans son regard qu'elle se sent soumise. Elle peut voir son maitre la voir soumise. Son sentiment de soumission ne peut qu'être renforcé et attisé. Je suis soumise, je te suis soumise.
Les  liens s'entrelacent et se complètent, se distinguent et se confondent.