Samedi 21 août
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Pour les purs et durs, la femme est obéissance
Mais les choses ne sont pas si simples
Et pour étayer ma pensée, je prendrais un exemple
Cet exemple est celui de la danse
Depuis la nuit des temps, les humains dansent. Rituel parmi les rituels. Et au fur et à mesure, des codes, des règles se
sont imposées
Les hommes et les femmes ont prit leur place. Naturellement.
Dans la danse, c’est l’homme qui mène, qui dirige, qui commande.
On pourrait imaginer que la danse est le reflet de ce que certaines personnes imaginent trop facilement. La femme obéit
aux hommes
Mais qu’en est-il vraiment ?
Si on se place au niveau des mecs, ce serait une pure vérité
Tout porterait à croire, si on restait sur ce plan, qu’effectivement les
hommes seraient faits pour diriger les femmes et les femmes n’auraient qu’à suivre docilement les ordres des hommes
Mais dans la danse et plus généralement dans la vie, les choses démontrent le contraire
Dans la danse, mener, conduire, ordonner est une chose importante certes, mais n’est pas essentiel
L’ordre, la conduite donne un cadre. Mais la magie de la danse n’est pas dans le fait que la danseuse suive bien son
danseur mais l’essentiel est que la danse entre eux soit parfaitement chorégraphiée.
La meilleure preuve est que quand on regarde un couple danser, la femme
prend toute sa place dans le couple et elle aussi a son lot d’initiatives et de décisions. C’est même elle qui fait le plus gros du boulot et qui attire l’œil
Alors effectivement, c’est l’homme qui donne le cadre, mais ce ne serait qu’un cadre creux si la danseuse n’était qu’un
pantin au service de l’homme
C’est fou comme la danse épanouie les qualités que l’on attribue traditionnellement aux hommes et aux
femmes
La force de l’homme, son sens de l’orientation, et quelque part sa virilité lui ont donné le rôle de meneur dans la
danse
Leur sens de l’écoute, leur beauté, leur souplesse ont donné à la femme le rôle de la virtuosité
Ce qui est fou aussi, c’est qu’en rencontrant des couples de danses confirmés, le rôle de meneur dans la mentalité était
tenu plus par les femmes qui savaient bien plus ce qu’elles voulaient et n’avait cure du rôle de meneur de leur mecs dans la pratique de la danse
Ce qui peut être contrebalance le rôle traditionnel de meneur des hommes
L’homme donne le départ mais toute la course est faite par les femmes. Si les hommes ont le leadership dans
certains secteurs, ils ne l’ont pas dans d’autres
J’ai pris l’exemple de la danse mais j’aurais pu prendre bien d’autres exemples
Tout çà pour dire que dans la soumission, et même dans la vie, même si c’est l’homme qui prend le rôle de maître, la
soumise n’est jamais un pantin et au sein du cadre de sa soumission, elle a une multitude de décision à prendre
Ce qui pourrait être contradictoire avec son rôle de soumise mais en y réfléchissant, cela ne l’est nullement ou en le
disant autrement, cette contradiction fait partie intégrante de son statut, contribue même à la subtilité de son statut
La soumission, c’est vivre ses contradictions